Mon expérience de toile portable (2/3)

Cet article est le second d’une série d’articles autour du thème de la toile en couture.


Attention : les quelques photos de cet articles sont au naturel, pas de repassage, lumière jaunela toile dans la vraie vie…

J’ai décidé au mois d’avril de coudre le patron Vitamine d’Ivanne S. Ce patron je l’ai déjà cousu, une seule fois, dans sa version sans manches. Mais dès cette réalisation, malgré une prise de mesures bien précises sur les conseils très détaillés de la créatrice, j’ai eu des soucis au porté. J’étais très gênée sous le bras, le tissu remontait trop haut et me cisaillait la peau.

Le modèle étant sans manches, j’ai modifié un peu sauvagement pour descendre le niveau d’emmanchure et que ça ne me gêne plus. Le résultat final est mieux mais je ne me tourne pas spontanément vers ce chemisier dans ma penderie, signe que ce n’est pas une grande réussite.


Forte de cette expérience, j’ai décidé cette fois-ci de faire une toile avant d’utiliser le tissu destiné à réaliser la version finale. Dans mes tissus il me restait un morceau de coupon plumetis bleu ciel des Coupons de Saint-Pierre, déjà utilisé pour un modèle du livre Dressed l’année dernière et qui, ne m’allant pas très bien au teint, restait dans mon placard. Je me suis donc tournée vers lui pour cette toile en me disant que je pourrais éventuellement la porter selon le résultat obtenu.

J’ai de nouveau pris toutes mes mesures. Y compris celle de la carrure dos (merci Chéri pour la prise de mesure ;)). Car, information que je n’avais pas lue la dernière fois : une gêne sous le bras peut venir d’une carrure dos plus large que celle de la taille choisie. Ma mesure était tout de même celle de la taille 40, comme les autres mesures mais par sécurité j’ai choisi de faire le pli d’aisance au dos conseillé pour cette problématique.

Je me lance, je coupe le tissu et je décide d’assembler rapidement les épaules, les côtés et une manche… Mode toile rapide activé!!!

A votre avis? Est -ce que ça m’allait? Et non bien sûr, sinon je ne serais certainement pas en train d’écrire ces lignes 🙃.

Je décide alors de prendre le temps de modifier la manche et/ou l’emmanchure je ne savais pas trop encore.

Après quelques recherches sur le net, un visionnage de la formation d’Urban Fairy sur les ajustements (mon cadeau d’anniversaire 2020), quelques lectures dans mes livres, je n’étais guère avancée… et indécise quant à la modification à faire.

Je choisis donc d’abaisser l’emmanchure sur le devant et dos et de modifier la tête de manche, un peu à l’oeil, mais en faisant des mesures et décalage bien précis…

Bon, ça n’a rien donné de très positif, la gêne était toujours présente… et malheureusement j’ai dû arrêté là par manque de tissu. Car bien évidemment au départ de la coupe j’avais coupé les deux manches… dont une que je n’ai même pas montée au final ; j’ai de nouveau coupé une manche modifiée… résultat : le modèle ne me va pas et je n’ai plus de tissus!

J’ai essayé de modifier directement sur la manche assemblée mais c’était pire que tout et ce n’est pas quelque chose que j’aime faire, bidouiller sur ce genre de points sans trop savoir ce que je fais. Vous le savez à force, j’aime bien quand les choses sont précises et bien définies à l’avance 😃

Ma toile est donc en standbye. Sur vos conseils je l’ai gardée et je vais essayer de poser un biais d’emmanchures, histoire de la porter tout de même et de ne pas gâcher le tissu! Encore faut-il que j’arrive à ne pas me sentir trop gênée sous le bras. Il faut aussi que je trouve la motivation car en général un projet comme ça a du mal à me motiver…


Cette série d' »échecs » m’a sur le coup pas mal agacée… J’y ai passé du temps, j’ai fait des recherches, j’ai essayé de bien faire mais non je n’ai pas réussi. Pour cette fois-ci! Car maintenant la déception passée (ça fait deux mois maintenant) je n’ai pas envie de laisser dormir ce patron et je vais recommencer!

Ma belle-maman m’a donné récemment plein de vieux draps et je vais m’en servir pour refaire des toiles.

Concernant les méthodes d’ajustement, vous m’avez donné plusieurs idées, plusieurs sources, ce qui fera l’objet d’un partage dans l’article à suivre 😉


Si vous vous demandez si le tissu choisi au départ attend toujours eh bien non! J’ai enchainé à la suite de cette défaite sur une chemise que je connaissais et qui ne me posait pas de souci et j’ai cousu une chemise Azur 😉

Je constate vraiment que le temps fait son effet sur mes réflexions car si vous suivez le défi du groupe Facebook De l’autre coté du Boudoir, vous savez que nous avons un défi en cours sur le short. Et pour ma part j’ai choisi le short Saïki d’Ivanne S. dans sa version la plus simple taille élastiquée. Pourtant ma première version pantalon de ce patron n’a pas été une réussite quand je l’ai testé fin 2020 et je l’avais totalement mis de côté. J’ai mis du temps à cheminer mais j’ai très envie de pouvoir exploiter ce patron donc je me relance mais pas à pas!!!

3 Commentaires

  1. MARIE-THÉRÈSE BOMARD says: Répondre

    Bravo Laurianne de persévérer. Je me reconnais très bien dans ces propos. Je n’aime pas laissé un travail sans trouver la solution qui lui donnera vie.
    Je fais rarement des toiles et pourtant je sais que cela est utile!
    Je fais de la couture depuis des années et il m’arrive encore et toujours de faire de grosses bêtises impardonnables. Alors, le découd-vite est là et je recommence.
    Au plaisir de lire la suite de ce thème.
    Mimie B

    1. Laurianne says: Répondre

      Merci beaucoup! Je crois que le découd vite est l’ami de toutes les couturières quel que soit le nombre d’années d’expérience 😅

  2. Claudette Palfroy says: Répondre

    Je suis obligée de faire des toiles car trop de différences de mesures entre la poitrine et le bassin. C’est indispensable pour moi. Merci Lauriane de tous ces articles qui aident beaucoup comme tes vidéos à progresser. Bonne journée;.

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